jeudi 21 janvier 2010

Troisième œil (ésotérisme)


Cet article est une ébauche concernant la spiritualité.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Troisième œil (biologie).


Dessin de Descartes expliquant la fonction de la glande pinéale
Le troisième œil (également dit «œil intérieur » ou « œil de l’âme ») est une métaphore mystique et ésotérique qui désigne, au-delà des yeux physiques, un troisième regard, celui de la connaissance de soi. Dans certaines traditions, le troisième œil est symboliquement placé sur le front, entre les sourcils.

Sommaire

Dans l’hindouisme et le bouddhisme
En Inde, le troisième œil est appelé Jnana chakshu, l’œil de la connaissance[1]. Il est localisé au niveau du sixième chakra, dit ajna chakra. Les divinités ou les saints sont représentés avec un point ou une marque sur le front à cet effet.


En Inde, le tilak ou le bindi se portent sur le front comme un troisième œil
Dans les Upanishads, un être humain est décrit comme une cité aux dix portes : les neuf portes (2 yeux, 2 narines, 2 oreilles, bouche, urêtre, anus) conduisent au monde des sens, le troisième œil est la dixième porte qui conduit au monde intérieur[2].
Dans le bouddhisme C'est l'Urna qui symbolise cet œil [3]. On le trouve sur les statues des bouddhas et des bodhisattvas des IIe siècle et IIIe siècle

Dans le taoïsme et les pratiques méditatives

Dans le Taoïsme et d’autres sectes religieuses chinoises, « l’entraînement du troisième œil » implique de focaliser l’attention sur un point entre les sourcils, les yeux fermés. Cette pratique serait censée conduire à « l’ouverture du troisième œil »[4].

Heindel

Dans les « enseignements de la sagesse occidentale » de Max Heindel, ce dernier évoque deux petits organes dans le cerveau qu’il appelle le corps pituitaire et la glande pinéale [5] . Cette dernière glande est parfois décrite dans le milieu médical comme « le troisième œil atrophié ». Ces deux organes seraient, selon cet auteur, en état de sommeil. Quand ils se réveilleront, l’homme serait alors capable de perceptions nouvelles, extra-sensorielles.

La glande pinéale

Certains auteurs ont donc suggéré que ce troisième œil désignerait en fait la glande pinéale qui se tient entre les deux hémisphères du cerveau. Les pinéalocytes, cellules que l’on trouve dans la glande pinéale, ont en effet une ressemblance avec les photorécepteurs de l’œil et cette glande secrète du dimethyltryptamine réputé pour avoir produit des expériences de mort imminente. Quelques espèces d’animaux, comme certaines reptiles, peuvent percevoir la lumière par un troisième œil pariétal [6] , une structure associée à la glande pinéale, et servant à réguler les rythmes circadiens. La glande pinéale produit la mélatonine qui régule les rythmes circadiens et joue également un rôle dans le système immunitaire. Pour toutes ces raisons, cette glande est l'objet de spéculations diverses en rapport avec le troisième œil de l’ésotérisme.


Les glandes, 1 et 2 étant la glande pinéale et la glande pituitaire
Descartes parlait de la glande pinéale comme du « siège de l’âme » [7]

Bibliographie

Le Troisième oeil : Dans les mythes, l'histoire et l'homme de Michel Coquet éditions Alphée
L'Ouverture du troisième oeil de Douglas Baker éditions crisalide
Le troisième œil de Lobsang Rampa éditions J’ai lu
L'Eveil du troisième œil de Samuel Docteur Sagan éditions Guy Trédaniel
Troisième oeil et Kundalini : Récit d'une ascension spirituelle de B.S. Goel éditions le Lotus d’or

Voir aussi

Références

samedi 21 novembre 2009

Se préparer à la survie de l’homme sur la Lune


Il y a deux ans, la Slovénie (Ministère de l'Education et du Sport) construisait à Planica, avec l'aide de fonds structurels européens, le Centre sportif olympique Planica destiné à la préparation des sportifs de haut niveau. Le Centre devait être doté de toute l'infrastructure nécessaire (tremplin de saut à ski, hôtels, commerces, piscines, etc.), mais aussi d'un équipement de recherches permettant à des équipes interdisciplinaires d'experts slovènes et européens de développer de nouvelles méthodes d'entraînement pour les sportifs de haut niveau. Le centre est très bien conçu, mais connaît encore quelques difficultés de contenu et des problèmes d'équipement. Ce qui risque de changer sous peu: le prof. dr. Igor B. Mekjavic du Département d'automatique, de biocybernétique et de robotique de l'Institut Jozef Stefan plus connu par le public slovène comme l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de la physiologie environnementale, ou plus précisément de l'hypo- et de l'hyperoxie, a en effet installé l'an passé dans les murs du Centre 10 chambres hypoxiques, un laboratoire de physiologie et une salle d'entraînement. Les sportifs peuvent s'y préparer pour faire face avec efficacité aux efforts qu'ils devront fournir en haute altitude (L'altitude est l'élévation verticale d'un lieu ou d'un objet par rapport à un niveau de base.).L'Agence Spatiale Européenne (L'Agence spatiale européenne ou ESA, European Space Agency, est une Agence Spatiale fondée [1] le 31 mai 1975. Elle est...) (ESA) vient de confier au dr. Mekjavic et au Centre de Planica l'organisation (Une organisation est) d'un conseil commun réunissant les scientifiques de la médecine (La médecine est une science, un art, et une technique dont l'objet est à la fois l'étude du corps humain et de son...) de la Nasa (La National Aeronautics and Space Administration (« Administration nationale de l'aéronautique et de...) et ceux de l'ESA. Au cours de ce conseil, ils discuteront des conséquences que peut avoir sur le corps humain la vie sur la lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...). L'installation de colonies humaines sur la lune qui enverraient sur terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) des minerais et des produits est en effet une idée de base qui est en train (En transport ferroviaire, un train consiste en une suite de véhicules qui circulent le long de guides pour transporter...) de faire son chemin.




Pour se protéger des radiations dangereuses, ses habitants devront vivre dans des unités d'habitation situées de 3 à 5 m mètres sous la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...) lunaire. Les problèmes de décompression rencontrés au cours des travaux effectués en milieu lunaire devraient être résolus avec la sous-pression exercée dans ces unités souterraines. Celle-ci devrait faciliter l'arrivée en surface et serait complétée par un supplément d'oxygène, concrètement cela veut dire que l'homme vivrait sur la lune dans les mêmes conditions que sur terre ? 3000 m d'altitude. La pesanteur (Depuis les expériences de Galilée, on observe que dans un lieu donné tous les corps libres chutent en subissant la même...) de la lune, qui correspond à 1/6 de celle sur terre, constitue un problème supplémentaire. Pour l'instant, personne ne sait ce qu'il adviendrait d'un être humain vivant en hypoxie et en faible pesanteur, comme sur la lune.En tant que conseiller de l'ESA pour le développement stratégique des recherches sur l'influence de l'apesanteur sur l'homme, le Dr. Mekjavic a reconnu que le centre de Planica et ses chambres hypoxiques seraient idéaux pour accueillir ce conseil scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une Science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...). Le centre a en effet l'intention de développer une stratégie (La stratégie - du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire » -...) de recherches médicales qui permettra d'évaluer l'impact à longue échéance de la vie sur la lune sur l'homme. Des essais pourraient être effectués sur le champ (Un champ correspond à une notion d'espace défini:), selon les propos du Dr. Mekjavic. La Slovénie n'est pas membre de l'ESA, mais elle peut cependant relever certain défis. A ce titre, Planica possède un immense capital encore inexploité, grâce auquel il mériterait d'être connu dans le monde (Le mot monde peut désigner :) autrement que pour le saut à ski.Le dr. Mekjavic est également l'initiateur d'un autre projet important.




Celui de faire de Planica un nouveau centre d'excellence (appel d'offre lancé par le ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Science et de la Technologie). Le domaine essentiel d'activités du Centre se concentrera sur la recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de...) et la résolution des problèmes liés à la conservation de la qualité de vie ; les unités de section du Centre d'excellence s'articuleront autour d'un fil rouge (La couleur rouge répond à différentes définitions, selon le système chromatique dont on fait usage.): l'environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se...). L'importance des micro-environnements (les vêtements, le lieu d'habitation ou la nature) pour le corps humain n'est plus à démontrer. Tout changement de l'environnement finit par se répercuter sur la santé de l'homme. Le monde extérieur influe sur notre environnement intérieur, qui change avec l'âge, la maladie et les traumatismes.En septembre 2009, le Dr. Mekjavic entamera à Planica, en coopération avec l'Université de Nottingham et le célèbre Institut suédois Karolin, une recherche sur l'utilisation de l'hypoxie en parallèle avec une alimentation correcte et des exercices adaptés.




Dans les conditions d'hypoxie, la saturation en oxygène dans le corps diminue et certains processus modifient leur cinétique (Le mot cinétique fait référence à la vitesse.) et n'opèrent plus comme en normoxie (21% d'oxygène dans l'air). Il semblerait qu'il soit possible en hypoxie d'influer sur le transfert de nourriture à travers la paroi intestinale, sur la circulation (La circulation routière (anglicisme: trafic routier) est le déplacement de véhicules automobiles sur une route.) sanguine, voire sur différents agents impliqués dans la digestion des aliments. Des recherches seront également entreprises sur le lien entre l'hypoxie et les accessoires de gymnastique et son rôle dans le traitement de l'atrophie musculaire.Concernant les entraînements hypoxiques des sportifs, l'équipe de recherche dirigée par le Dr. Mekjavic, a constaté jusqu'à présent, que les résultats ou les changements les plus remarquables survenaient lorsque les sportifs dormaient durant leur acclimatation dans des chambres hypoxiques simulant une altitude de 3500m à peu près au-dessus du niveau de la mer, et s'entraînaient à faible altitude ou à altitude locale normale. De nouvelles questions concernant l'exploitation de l'hypoxie se sont à l'évidence imposées aux chercheurs. De même que l'emploi de hyperoxie n'est pas seulement avantageuse pour les dommages dit "sportifs " (engelures des alpinistes, empoisonnement des plongeurs sous-marins), mais également pour les intoxications au gaz (Au niveau microscopique, on décrit un gaz comme un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et quasi...) industriels ou les gangrènes provoquées par le diabète, de même l'hypoxie pourrait jouer un rôle médical important auprès d'autres groupes cibles ou d'autres patients. C'est pourquoi, une des recherches clés menées par Mekjaviè porte sur le lien entre l'hypoxie et la perte de poids (Le poids d'un corps nu ou force de pesanteur est la force exercée sur un corps (de masse m) immobile dans le...) corporel. De nos jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...), la population européenne est de plus en plus victime de la baisse de la qualité de vie qui se traduit le plus souvent par une mauvaise alimentation et la diminution des capacités psychophysiques. Ce qui conduit généralement à du surpoids responsable d'un bon nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) de maladies cardio-vasculaires, pulmonaires, du squelette et des muscles (atrophie musculaire, ostéoporose, etc.). Il n'est donc pas étonnant que les domaines médicaux prioritaires de l'UE sont ceux qui favorisent les initiatives empèchant le développement de ces maladies.Ainsi, le Centre d'excellence de Planica compte-t-il également poursuivre les recherches sur les influences éventuelles de l'hyperoxie sur la santé. Le Dr Mekjavic l'étudie depuis des années déjà et possède une riche expérience en matière d'oxygénation hyperbare, mais il est d'avis cependant que pour obtenir certains effets voulus, une pression (La pression est la force exercée sur une surface donnée.) plus grande n'est pas forcément nécessaire et que pour accélérer la réadaptation suivant certaines opérations (en cas de mauvaise irrigation (L’irrigation est l'opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour...) sanguine des tissus), l'ajout d'un supplément d'oxygène pourrait déjà suffire.L'hyperoxie et l'hypoxie sont deux des cinq branches du Centre d'excellence en création. La troisième prévue est le développement d'une salle de gym robotisée ; elle abriterait des robots capables d'aider en toute sécurité des personnes ayant des problèmes moteurs (Un moteur est un dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique, électrique, thermique par...). Le personnel médical et les physiothérapeutes pourront ainsi plus facilement effectuer les exercices avec leur patients. Le rôle joué par les capteurs (Un capteur est un dispositif qui transforme l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur utilisable,...) sensoriels dans le fonctionnement des robots est particulièrement important. C'est pourquoi le CE de Planica a initié une coopération avec la Faculté d'informatique (L'informatique désigne l'automatisation du traitement de l'information par un système, concret (machine) ou abstrait....) (elle travaille sur les capteurs sensoriels relevant les données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,...) sur les patients aux cours des exercices) et la Faculté d'électrotechnique (Étymologiquement l'électrotechnique désigne l'étude des applications techniques de l'électricité.




En réalité,...) (responsable de la branche Ingénierie (L'ingénierie désigne l'ensemble des fonctions allant de la conception et des études à la responsabilité de la...) de la physiothérapie et de la rééducation).Le contrôle sur les mouvements des patients doit s'exercer de la façon la plus directe et la plus discrète possible. CE de Planica a donc commencé à planifier plus intensivement sa quatrième branche: l'élaboration de vêtements intelligentss munis de capteurs sensoriels. Le patient sera vètu d'un vêtement qui observera et suivra ses mouvements, son pouls cardiaque, etc. Le physiothérapeute n'aura plus qu'à introduire en fin d'exercice les données dans l'ordinateur, ce dernier fera une évaluation immédiate des résultats. Depuis quelques années déjà, le Dr. Mekjavic développe ce genre de vêtement. Il faut dire que la Slovénie possède une très bonne industrie en la matière, l'entreprise Prevent en est un parfait exemple. Elle confectionne des équipements de protection de haute technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :) pour les sapeurs pompiers. Les pans de l'industrie exigeant la protection des ouvriers ou la prévention des risques professionnels sont nombreux. les vêtements de protection munis de capteurs sensoriels préviennent par exemple des risques de brûlures, signalent la présence de monoxyde de carbone (Table complète - Table étendue) ou d'autre gaz mortel. Le CE de Planica souhaite introduire dans l'élaboration des ces vêtements de nouveaux textiles ou matériaux (Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne pour en faire des objets.) et ce en collaboration avec le Département de textile de la Faculté de mécanique (Dans le langage courant, la mécanique est le domaine des machines, moteurs, véhicules, organes (engrenages, poulies,...) de Maribor, le NTF de Ljubljana et l'entreprise Biomed. Les partenaires du CE de Planica sont également la société Wander, qui produit des sous-vêtements ignifugés.Les vêtements destinés aux conditions extrêmes ne peuvent être testés sur des êtres vivants. Le dr. Mekjavic et ses collègues de l'IJS, leaders mondiaux en la matière, développent depuis plusieurs années déjà des mannequins simulateurs ( ils ont à ce titre déjà reçu le prix Puchovo nagrado). Ils ont déjà créé des mannequins capables de transpirer et d'émettre de la chaleur tout comme l'homme. Il est ainsi possible d'évaluer l'isolation thermique (Le thermique est la science qui traite de la production d'énergie, de l'utilisation de l'énergie pour la production de...) de ces vêtements ainsi que leur perméabilité à la vapeur ().La dernière branche de recherche du CE de Planica est consacrée à la conception d'un environnement d'habitation intelligent qui inclura l'utilisation d'un robot humanoïde destiné à effectuer diverses tâches. Il s'agit en fait d'expérimenter la technologie actuelle et de vérifier si elle est suffisamment avancée pour inclure la robotique dans les maisons. Un des points d'intérêt de cette recherche est l'étude de l'interaction entre l'homme et le robot: Comment le robot va-t-il conduire le para/tétraplégique d'un lieu à l'autre? La peur et le manque de confiance de l'homme pour la machine, vont-ils prendre le dessus? Comment assurer la sécurité des activités ? Les deux futurs partenaires collaborant ? ce projet sont la Section de physiothérapie et l' Institut de réadaptation. Concernant le transfert des données en provenance des maisons (qui seront conçues et construites par les entreprises Arhiteka et Riko hise) et la mise en liaison des unités mobiles, le partenaire du projet sera l'entreprise Iskratel, et l'entreprise Robotina pour les capteurs sensoriels installés dans la maison (Une maison est un bâtiment de taille moyenne destiné à la demeure d'une famille, voire de plusieurs sans être...) intelligente.Les vêtements intelligents peuvent également servir dans le domaine de l'énergie utilisée par les habitations. Avec des vêtements optimaux, on peut en effet rationaliser le chauffage ou le refroidissement d'une maison intelligente (ou d'une voiture, etc.), le dr. Mekjavic collabore parallèlement à l'initiative européenne d'élaboration d'un index de confort, une nouvelle échelle d'évaluation qui viendra en aide aux gens, quand ils doivent décider de leur habillement.

Oui, il y a de l'eau sur la Lune

"Nous avons trouvé de l'eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) et pas seulement un petit peu, mais des quantités importantes", a annoncé lors d'une conférence de presse Anthony Colaprete, le responsable scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...) de la mission LCROSS (Lunar CRater Observation (L’observation est l’action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les modifier, à l’aide...) and Sensing Satellite) qui a permis cette découverte jugée extraordinaire par bon nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) de scientifiques. Souvenez-vous, lorsque les deux engins de la mission LCROSS sont volontairement écrasés à l’intérieur du cratère Cabeus, les scientifiques s’attendent à ce que cela provoque la formation d’un panache de débris au-dessus du cratère. L’absence de contre partie visuelle à pu faire craindre que ces éjectas ne s’étaient pas élevés suffisamment haut pour être observés par le Shepherding Spacecraft. Mais, si Hubble (Le télescope spatial Hubble (en anglais, Hubble Space Telescope ou HST) est un télescope en orbite à environ 600...) et les télescopes terrestres ont eu du mal à voir quelque chose, les instruments du Shepherding Spacecraft ont pris des mesures avant qu’il ne s’écrase à son tour.




L'étage Centaur, servant d'impacteur, s'est séparé de la sondepour percuter en premier la surface lunaire.Leur analyse à révélé des quantités importantes d’eau qui vont non seulement relancer les projets les plus audacieux d’exploration humaine de la Lune mais également faire avancer notre compréhension de notre satellite (Satellite peut faire référence à :) et du Système Solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...). Pour la NASA (La National Aeronautics and Space Administration (« Administration nationale de l'aéronautique et de...), cette eau pourrait être plus répandue et se trouver en quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) bien plus importante que ce que l’on imaginait. Elle a vraisemblablement été piégée depuis plusieurs milliards d’années et contient la mémoire (D'une manière générale, la mémoire est le stockage de l'information. C'est aussi le souvenir d'une information.) des lieux, en quelque sorte de la même façon que les glaces des calottes glaciaires de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) contiennent la mémoire du climat (d’où l’intérêt de prélever des carottes de glace).


La question de l'eauLa présence d’eau sur le sol lunaire a été sérieusement envisagée lorsque les scientifiques ont détecté des traces de deutérium (Le deutérium (symbole 2H ou D) est un isotope naturel de l'hydrogène. Il possède 1 proton et 1 neutron. Son nombre de...) suggérant que de l'eau avait pu rester à l’état de glace au fond de cratères du pôle sud (Le pôle sud est le point le plus au sud du globe terrestre suivant différentes définitions. Les plus courantes sont le...). Elle aurait été apportée par les météorites qui ont bombardé la Lune juste après sa formation et qui continuent de le faire encore aujourd’hui mais avec une faible intensité.Reste qu’avant cette année on n’avait jamais eu de preuves directes d’existence de glace à la surface ou dans les roches. Des sondes se sont bien écrasées avant LCROSS (Lunarsat, Clementine (Clementine était un projet spatial commun à l'Organisation de Défense par les Missiles balistiques, successeur de...) ou SMART-1) mais, l’analyse des panaches de débris qu’elles ont provoqué n’a pas pu nous renseigner sur la teneur en eau du sol. Il faut attendre 1998 et l’arrivée autour de la Lune de la sonde américaine Lunar Prospector dédié à la recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de...) d'eau qui détecte suffisamment d'hydrogène (Table complète - Table étendue) pour en déduire qu'il y a de la glace d'eau sur la Lune concentrée aux deux pôles, principalement localisée au fond des cratères qui sont en permanence à l’ombre du Soleil.En septembre 2009, la sonde indienne Chandrayaan-1, l’américaine Deep-Impact et la mission conjointe ESA/NASA Cassini confirment la présence de molécules d’eau H2O et de radicaux hydroxyle OH° sous forme de traces sur une grande partie de la surface.

jeudi 12 novembre 2009

La Zone 51

Image satellite de la zone 51 en 2000



La zone 51 est une aire géographique du Nevada aux États-Unis — aussi appelée Dreamland, Watertown, The Ranch, Paradise Ranch, The Farm, The Box, Groom Lake, Neverland ou encore The Directorate for Development Plans Area — où se trouve une base militaire secrète testant entre autres des appareils expérimentaux.
Le milieu ufologique la reprend fréquemment à son compte pour élaborer diverses théories conspirationnistes suggérant des relations secrètes entre l'armée américaine et des extraterrestres. Elle est principalement connue sous son appellation anglaise Area 51.




Géographie





Carte montrant la Zone 51, la NAFR et le NTS (en anglais)
La zone 51 est un rectangle d'approximativement 155 km² dans le comté de Lincoln au Nevada, à environ 100 miles ou 160 km au nord-ouest de Las Vegas. Elle fait partie du vaste (12 140 km²) territoire de l'USAF de Nellis (Nellis Air Force Range ou NAFR). La zone 51 est formée principalement de la vallée Emigrant Valley, bordée par les chaînes de montagnes Groom et Papoose, au nord et au sud, respectivement; et des collines Jumbled Hills, à l'est. Entre les deux chaînes se trouve le lac Groom (37°16′05″N 115°47′58″O / 37.26806, -115.79944), un lit de lac asséché d'environ 5 km de diamètre. Du côté sud-ouest du lac (37°14′0″N 115°49′0″O / 37.23333, -115.81667), il y a un aéroport militaire avec des pistes d'atterrissage bétonnées, dont une, désaffectée, se poursuit sur le lit du lac, et quatre pistes en terre battue sur le lac lui-même.





La zone 51 a cinq pistes opérationnelles. La principale étant la 14L/32R, une piste au revêtement de béton d'une longueur de 3 650 m par 60 m de largeur avec une zone de débordement de 300 m à chaque extrémité. La seconde piste, la 12/30, qui sert aussi de voie de circulation est d'une longueur de 1 650 m par 45 m de largeur. La piste désaffectée a près de 10 km de longueur (six miles). Sa surface est bétonnée sur près de 3 800 m, asphaltée sur 3 400 m, et 1 600 m et 800 m d'asphalte en piteux état aux extrémités nord et sud, respectivement. On y retrouve au moins trois groupes d'indicateurs distincts, laissant croire que la piste n'a jamais été utilisée sur toute sa longueur à la fois. À l'heure actuelle, seule une portion de 2 000 m est identifiée, formant la piste 14R/32L. Les pistes en terre battue sur le lit du lac sont par paire et ont une longueur atteignant 3 400 m. Elles servaient lors de forts vents contraires.





A l'ouest des pistes se trouvent de nombreux hangars pouvant accueillir des avions de diverses tailles, des ateliers, le terminal des avions JANET, des dortoirs pouvant héberger plus de 1 000 personnes, un gymnase avec piscine, une cafétéria, divers bâtiments administratifs et même un terrain de baseball. A l'extrémité sud de la base, il y a une carrière permettant de fabriquer sur place le béton nécessaire à la réfection des pistes et la construction de nouveaux bâtiments. Plus au sud encore, se trouvent des bunkers où sont entreposés les armements. A l'extrémité nord de la base, sur les rives du lac asséché, se trouvent une panoplie d'antennes radar de divers modèles. Un peu au nord-ouest du terrain de baseball, se trouvent les tranchées, maintenant remblayées, où jadis on brûlait les déchets.





La zone 51 partage sa bordure ouest avec la zone Yucca Flats du site d'essais du Nevada (NTS), l'endroit où le Département de l'Énergie des États-Unis a effectué une bonne partie de ses essais nucléaires. Le dépôt de déchets nucléaires de Yucca Mountain est à environ 65 km au sud-ouest du lac Groom.





La zone est reliée au réseau routier du NTS, avec des routes pavées vers le village de Mercury et les Yucca Flats du côté nord-ouest. Sur la rive nord-est du lac, la Groom Lake Road, une route de terre en bon état, serpente à travers les collines Jumbled Hills. Groom Lake Road est l'ancien chemin qui conduisait aux mines dans la chaîne Groom. Elle a été améliorée depuis la fermeture des mines. Son cours tortueux passe par une guérite, mais le périmètre de sécurité entourant la base s'étend un kilomètre plus loin vers l'est. Après la limite du périmètre restreint, marqué par plusieurs panneaux d'avertissement qui indiquent que « toute photographie est interdite » et que « l'usage de force pouvant entraîner la mort est permis », Groom Lake Road descend vers la vallée Tikaboo, en passant devant l'entrée de plusieurs petits ranchs avant de rejoindre la route 375, baptisée Extraterrestrial Highway (autoroute des extra-terrestres), au sud du village de Rachel.





Les opérations à Groom Lake





La base militaire de Groom Lake n'est pas une base conventionnelle et des escadrilles de première ligne n'y sont habituellement pas déployées. Elle semble plutôt être utilisée pendant le développement et les essais de nouveaux appareils. Lorsque ces appareils sont acceptés par l'USAF, l'exploitation de ce type d'appareil est généralement transférée à une base militaire conventionnelle. Groom Lake serait la résidence permanente d'un petit nombre d'appareils d'origine soviétique obtenus par divers moyens qui sont supposés être étudiés et utilisés pour l'entraînement des pilotes américains.





Des satellites soviétiques ont photographié la zone 51 durant la guerre froide, mais ces images ne permettent que des conclusions modestes à propos de la base. Des images plus récentes obtenues par des satellites commerciaux démontrent que la base a grossi, mais ne montrent rien d'exceptionnel.





Programme Senior Year / U-2





Le lac Groom était utilisé pour des pratiques d'artillerie et de bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale et a ensuite été abandonné jusqu'en 1955, quand il fut sélectionné par la division Skunk Works de la compagnie Lockheed comme l'endroit idéal pour tester son futur avion espion U-2. Le lit du lac asséché était une piste idéale pour opérer l'appareil à ses débuts et les chaînes de montagnes de la vallée Emigrant ainsi que le périmètre de sécurité entourant le NTS permettaient de faire ces tests à l'abri des regards curieux.
Lockheed construit une base à Groom Lake qui n'était guère plus que quelques abris et ateliers avec une constellation de maisons mobiles pour héberger la petite équipe y travaillant. Le premier U-2 vola au-dessus de Groom Lake en août 1955 [1] et des U-2 sous le contrôle de la CIA commencèrent à survoler le territoire soviétique dès le milieu de 1956.
A cette époque, les essais nucléaires du NTS étaient encore faits à l'air libre. Les opérations du U-2 furent souvent interrompues en 1957 par la série de tests atomiques Plumbbob qui fit sauter deux douzaines de bombes sur le NTS. L'explosion Plumbbob-Hood, le 5 juillet, répandit des débris radioactifs sur Groom Lake et en força son évacuation temporaire.
Comme la mission principale de l'avion U-2 était de survoler l'URSS, il opéra par la suite principalement à partir de bases près de la frontière soviétique, incluant Incirlik Air Base [2] en Turquie et Peshawar [3],[4] au Pakistan.





Programme OXCART / A-12 / SR-71 / D-21





Avant même que le développement du U-2 ne soit terminé, les ingénieurs de Lockheed commencèrent à travailler sur son successeur : le projet « OXCART » de la CIA, un appareil de reconnaissance à haute-altitude pouvant filer à mach 3 et qui aboutira au fameux SR-71 Blackbird (projet « Senior Crown »). L'USAF dirigeait en parallèle un projet qui devait développer un chasseur (projet YF-12A, abandonné) et un bombardier (jamais réalisé) basés sur le même prototype. Les caractéristiques de vol et besoins en entretien du SR-71 demandèrent une expansion massive du complexe de Groom Lake. Le prototype du A-12 fit son premier vol officiel le 30 avril 1962, après un premier essai officieux 4 jours plus tôt. À ce moment, la piste principale avait été allongée à 2600 m, et le personnel de la base comptait maintenant plus de 1000 personnes. Il y avait des réservoirs pour stocker le carburant spécial destiné à cet avion, une tour de contrôle, et même un terrain de baseball. La sécurité avait aussi été grandement améliorée. La petite mine de fer dans le bassin Groom fut fermée et le territoire autour de la vallée fut classé à usage militaire exclusif. Groom Lake vit les premiers vols de toutes les variantes majeures du programme : le A-12, le RS-71 (renommé SR-71 par le commandant en chef de l'armée de l'air, Curtis LeMay), le prototype du chasseur YF-12A ainsi que le projet « Senior Bowl » de drone supersonique D-21 Tagboard [5] qui devait être lancé depuis l'arrière d'un A-12 modifié ou d'un B-52.





Programme Have Drill / Have Ferry / Have Doughnut (MiG-17F / MiG-21)

Image satellite de la zone 51 datant de 1968.
A la fin de la guerre de Corée un pilote nord-coréen déserta et se rendit aux Américains [6]. Son appareil, un MiG-15 fut étudié sur la base de l'armée de l'air de Wright-Patterson en Ohio. A la suite du succès de cette entreprise, et faisant de nouveau face à ces appareils soviétiques lors de la guerre du Viêt Nam, les États-Unis décidèrent de se procurer des exemplaires des avions utilisés par les pilotes République socialiste du Viêt Nam dans le but de trouver leurs points faibles et de parfaire l'entraînement des pilotes américains qui devaient les affronter.
En 1968, les États-Unis empruntèrent à Israël un MiG-21 d'origine iraquienne, dans le cadre du projet « Have Doughnut ». En 1969, ce fut au tour de deux chasseurs MiG-17F d'origine syrienne d'être étudiés. L'un d'eux fut baptisé projet « Have Drill », et l'autre, projet « Have Ferry ». Les trois appareils furent étudiés à Groom Lake [7] et rendus à l'armée de l'air israélienne à la fin des exercices.





Programme Have Blue / Senior Trend / F-117





Le premier prototype de chasseur furtif Have Blue, un petit cousin du F-117 Nighthawk, vola à Groom Lake à la fin de 1977. Les essais sur cette série de prototypes ultra-secrets s'y déroulèrent jusqu'au milieu de l'année 1981, lorsque les essais laissèrent leur place à la production initiale de chasseurs F-117. En plus des tests de vol, le complexe de Groom Lake servait à vérifier le profil radar de l'appareil, les tests d'armements du F-117 ainsi que l'entraînement du premier groupe de pilotes de F-117 de l'armée de l'air américaine. Par la suite, les opérations en service des F-117 furent déplacées à l'aéroport de Tonopah Test Range dans le nord-ouest du NAFR (37°47′51″N 116°47′0″O / 37.7975, -116.78333) et finalement à la base militaire de Holloman, au Nouveau-Mexique.





Programmes subséquents





Depuis la mise en service du F-117, les activités à Groom Lake ont continué sans relâche. La base et les pistes qui s'y rattachent ont été agrandies, et les vols quotidiens en provenance de Las Vegas transportant le personnel civil ont toujours lieu. Certains analystes affirment que selon les photos satellites récentes, la base aurait un personnel vivant sur place d'environ 1000 personnes avec autant qui voyagent de Las Vegas tous les jours. En 1995, le gouvernement américain agrandit le périmètre d'exclusion autour de la base pour inclure des sommets adjacents qui permettaient aux curieux d'avoir une vue sur la base. Depuis, une visibilité limitée du complexe n'est possible que depuis quelques sommets éloignés, particulièrement le mont Tikaboo (37°20′40″N 115°21′32″O / 37.34444, -115.35889), à environ 42 km à l'est.
Certaines rumeurs supposent que les appareils testés à Groom Lake incluraient certains drones secrets, un petit appareil furtif de transport de troupes à décollage et atterrissage vertical, des missiles de croisière furtifs, ainsi que l'hypothétique appareil hypersonique Aurora. Certains disent aussi que l'avion furtif de démonstration Tacit Blue aurait aussi été initialement testé à Groom Lake.





Les employés de la zone 51





La compagnie Edgerton, Germeshausen and Grier, Inc., maintenant connue sous le nom d'EG&G, opère d'un terminal privé à l'aéroport international McCarran de Las Vegas. Un certain nombre d'appareils sans identification font quotidiennement la navette entre McCarran et divers endroits à l'intérieur de la NAFR. Ces appareils utiliseraient l'appel radio JANET (e.g. JANET 6), qui serait un acronyme pour « Joint Air Network for Employee Transportation » (Réseau conjoint de transport aérien d'employés) ou bien, peut-être à la blague « Just Another Non-Existant Terminal » (Encore un autre terminal qui n'existe pas!). Selon les annonces que l'EG&G place dans les journaux de Las Vegas pour recruter des pilotes de lignes avec expérience, les intéressés doivent subir une enquête de sécurité du gouvernement et s'ils sont choisis, ils peuvent toujours revenir dormir à Las Vegas. Ces avions, peints en blanc avec une bande rouge (couleurs de la défunte Western Airlines), incluent des Boeings 737 et plusieurs petits jets privés. Selon leur numéro d'enregistrement, ils appartiennent à diverses compagnies civiles de location d'avions. Ils feraient la liaison vers, Groom Lake, Tonopah Test Range, d'autres endroits dans le NAFR et peut-être vers les bases de Palmdale et China Lake en Californie. Des observateurs qui ont compté les départs et les voitures dans le parc de stationnement de la EG&G à McCarran estiment que plus de 1 000 personnes utilisent les vols JANET chaque jour.
Pour les quelques employés résidant dans les villages avoisinant le NAFR, un autobus peint en blanc effectue le trajet le long de la route 375 et de la Groom Lake Road. Personne ne sait si ces gens sont des employés de la zone 51 ou des autres installations du NTS. L'autobus fait des arrêts dans les villages de Crystal Springs, Ash Springs, et Alamo.





La position du gouvernement sur la zone 51

Une lettre de l'USAF répondant à une requête concernant la zone 51

Périmètre de la zone 51 et ses avertissements. Les « Camo dudes » veillent sur la scène depuis leur camionnette sur une colline.
Le gouvernement américain reconnaît l'existence du complexe de Groom Lake, mais ne se prononce pas sur ce que l'on y fait. Contrairement au reste de la NAFR, la zone entourant le lac Groom est hors-limite de façon permanente au trafic aérien civil et militaire régulier. Même les pilotes de l'armée de l'air qui s'entraînent dans la NAFR sont sévèrement réprimandés s'il s'aventurent dans la « boite » nommée R4808E entourant l'espace aérien de Groom Lake.
La sécurité au sol du périmètre est fournie par des gardes en uniformes employés par la firme EG&G qui patrouillent dans des camionnettes Jeep Cherokee blanches, ou des camionnettes Ford ou Chevrolet couleur sable. L'uniforme des gardes leur a valu le surnom de « camo dudes » (mecs en camouflage). Bien que les gardes soient armés de fusil d'assaut M-16 et qu'ils soient autorisés à les utiliser, aucun incident violent n'a été rapporté; les camo dudes se contentent habituellement d'escorter les visiteurs à l'extérieur du périmètre et d'attendre le sherif du comté de Lincoln qui leur infligera une amende d'environ 600 $. Certains ont par la suite reçu des visites d'agents du FBI [8]; d'autres ont été détenus à l'extérieur du périmètre pour avoir simplement pointé leur caméra en direction de la base[9]. Les gardes sont aidés dans leur tâche par des détecteurs de mouvements, et par des hélicoptères HH-60 Pave Hawk.
La base n'apparaît sur aucune carte officielle du gouvernement américain; la carte topologique de la région ne mentionne que la mine abandonnée des Monts Groom, et les cartes d'aviation civile pour l'état du Nevada montrent un grand espace restreint, mais l'incluent dans l'espace aérien restreint de Nellis. De la même façon, la page de l'Atlas National montrant (en)les terres fédérales au Nevada ne fait pas la distinction entre la base de Groom Lake et le reste des installations de la NAFR. Avant d'être rendues publiques, les images prises par le satellite Corona dans les années 1960 ont été altérées. A la suite de requêtes du public dans le cadre de la loi sur l'accès à l'information, le gouvernement a répondu que ces clichés semblaient avoir été détruits (image prise par Corona). Les images prises par le satellite Terra, qui étaient disponibles au grand public, ont été retirées des serveurs web, incluant le service Terraserver de Microsoft, en 2004. Les images prises par le satellite Landsat 7 sont toujours disponibles et sont celles qui sont utilisées par le programme Google Maps. Des images d'origines autres que la NASA, telles que des images à haute-résolution russes et du système commercial IKONOS sont aussi disponibles.





Certains logiciels commerciaux permettant aux pilotes de faire leurs plans de vols listent les coordonnées des pistes de la base de Groom Lake sous le nom de Homey, Nevada, sans toutefois en préciser la teneur.





Le gouvernement de l'état du Nevada, reconnaissant le potentiel touristique, a renommé la section de la route 375 près du village de Rachel « Extraterrestrial highway » (l'autoroute des extra-terrestres).





Bien que les propriétés fédérales à l'intérieur de la base soient exemptes de taxes, les installations appartenant aux propriétaires privés ne le sont pas. Un chercheur a remarqué que la base ne déclarait qu'une valeur de 2 millions de dollars au percepteur d'impôts du comté de Lincoln, qui est incapable d'en faire l'évaluation, n'ayant pas les accréditations nécessaires pour aller sur le site. Plusieurs résidents du comté se sont plaint que la base était un injuste fardeau pour le comté, compte tenu des coûts élevés de la surveillance policière requise et du peu d'emplois fournis aux résidents du comté - la majorité des employés de la zone 51 provenant de Las Vegas.





Poursuite environnementale





En 1994, les épouses de Walter Kasza et Robert Frost, qui avaient été mariées à des employés civils de l'armée, ainsi que cinq autres employés anonymes représentés par un professeur de droit de l'université George Washington, Johnathan Turley, entamèrent une poursuite contre l'USAF et l'Environmental Protection Agency. Dans leur poursuite, ils alléguaient avoir été présents lorsque de grandes quantités de produits chimiques furent brulés dans des tranchées à ciel ouvert sur le site de Groom Lake. Des analyses pathologiques de prélèvements faits sur les plaignants furent effectuées par des biochimistes de l'université Rutgers et des niveaux élevés de dioxine, dibenzofurane et trichloroéthylène furent détectés dans leur graisse corporelle. Les plaignants prétendaient avoir subi des dommages à la peau, au foie et aux voies respiratoires suite à leur travail à Groom Lake et que ces derniers avaient contribué au décès de MM. Frost et Kasza. La poursuite désirait obtenir une compensation pour les blessures encourues, prétendant que l'USAF avait illégalement manipulé des produits toxiques et que l'EPA avait failli à sa tâche de faire respecter la Resource Conservation and Recovery Act (loi sur la conservation et récupération des ressources - qui régit l'utilisation de matières dangereuses). Ils désiraient aussi obtenir des informations détaillées sur les produits auxquels ils avaient été exposés, espérant ainsi pouvoir obtenir des traitements plus adéquats pour ceux qui étaient encore vivants.
Le gouvernement a demandé au juge Philip Pro de la Cour de Las Vegas une exemption d'avoir à déposer des documents protégés ou de forcer les témoins à avoir à révéler des renseignements secrets, ce qui pourrait menacer la sécurité nationale. Quand le juge Pro rejeta l'argument du gouvernement, le président des États-Unis Clinton émit un décret présidentiel exemptant « the Air Force's Operating Location Near Groom Lake, Nevada » (le site d'exploitation de l'armée de l'air près de Groom Lake, Nevada) des clauses de divulgations des lois environnementales. Suite à cela, le juge dut rejeter la cause pour faute de preuves. Le professeur Turley en appela de cette décision, prétendant que le gouvernement avait abusé de son pouvoir de classer le matériel protégé. Le secrétaire à l'armée de l'air Shiela E. Widnall déposa un document alléguant que révéler les éléments contenus dans l'air et l'eau aux environs de Groom Lake « pourrait révéler la nature et l'ampleur des activités protégées ». La cour d'appel rejeta la requête du professeur Turley. La Cour suprême des États-Unis a refusé d'entendre sa cause, enlevant tout espoir pour les victimes.





Le Président continue de renouveler tous les ans le décret d'exemption pour Groom Lake [10],[11],[12]. Ceci constitue la seule reconnaissance formelle, bien qu'indirecte, que les installations de Groom Lake n'ont pas la même vocation que le reste des installations de la NAFR.





L'incident Skylab de 1974








Une note[13] écrite en 1974 par le directeur de la CIA William Colby à un autre administrateur de la CIA rapporte que, dans le cadre d'un programme plus large, les astronautes à bord de Skylab 4 avaient photographié par inadvertance un endroit qu'ils n'auraient pas dû ( « There were specific instructions not to do this. was the only location which had such an instruction. » ). Bien que le nom de l'endroit en question soit obscurci dans la note, le journaliste Dwayne Day a publié un article[14] dans le magazine The Space Review de janvier 2006 où il affirme que le contexte de la note porte à croire qu'il s'agit bel et bien de Groom Lake.
La note démontre le débat entre plusieurs agences fédérales concernant le statut de ces photos ; le ministère de la défense, d'un côté, voulant que les photos fussent classifiées top-secret, et la NASA et le ministère des affaires étrangères, de l'autre, ne le voulant pas. L'objet de la note elle-même était de savoir s'il était légal de classifier des images obtenues par un programme qui ne l'était pas.





Une remarque manuscrite sur le document, probablement écrite par le directeur Colby lui-même, se lit comme suit :
« Il l'a soulevé. Disant que le ministère des affaires étrangères avait une opinion précise là-dessus, mais qu'il était tenté de me laisser décider. Je me demande si nous devons les protéger puisque :
L'URSS les a déjà grâce à leurs propres satellites ;
Qu'y est-il révélé ?
Si c'est révélé, pourquoi ne dit-on pas simplement que l'USAF y travaille ? »
La note ne dit pas ce qu'il est advenu de ces photos, mais elles ne figurent pas, avec les autres photos de Skylab 4, dans les archives nationales de Sioux Falls, Dakota du Sud.





OVNIs et autres théories conspirationnistes sur la zone 51





La connexion de la zone 51 avec les programmes secrets de recherches en aéronautique ainsi que certains rapports de phénomènes inhabituels ont amené la zone 51 au centre du folklore moderne sur les OVNIs et les théories conspirationnistes. Certaines des prétendues activités incluent:
Cette base appartiendrait au Directorate of Science & Technology de la CIA, à Air Force Research Laboratory et aux bureaux d'études secrets comme Lockheed Martin, société américaine d'aéronautique créatrice des réacteurs équipant les avions furtifs tels que le F-22 Skunk Works et Boeing Phantom Works.





l'entreposage et l'étude d'appareils extraterrestres (incluant du matériel récupéré de Roswell), l'étude de leur équipage (vivant ou mort), et la fabrication d'appareils basés sur la technologie extraterrestre.





le développement d'armement à énergie (pour l'initiative de défense stratégique ou autres) ou d'instruments de contrôle météorologiques.
les réunions ou collusions avec des extraterrestres.
les diverses activités reliées à un gouvernement mondial secret.





Plusieurs de ces théories concernent des installations souterraines à Groom Lake ou près de Papoose Lake. La majeure partie des installations se trouveraient sous terre et certains hangars abriteraient des monte-charges géants. En 1989, Bob Lazar a prétendu avoir travaillé à Papoose Lake sur les systèmes de propulsion d'une soucoupe volante appartenant au gouvernement américain dans un complexe qu'il nommait S-4.





Une autre théorie veut que le programme Apollo soit une supercherie et que la zone 51 soit l'endroit où l'on aurait filmé l' "alunissage" de 1969. Cette théorie semble basée sur des photos satellites russes qui montrent que certaines portions de la zone 51 et du NTS ressemblent à la surface de la Lune. En 2000, la chaîne de télévision américaine FOX avait diffusé un reportage sur ce sujet et déclara que cette hypothèse est fausse.





D'autres encore prétendent que durant les années 1990, les travaux les plus secrets effectués à Groom ont été déplacés vers d'autres endroits incluant Dugway Proving Ground près de Salt Lake City, Utah ou encore dans la zone 6113 une zone militaire qui serait située en Alaska et que le secret qui continue d'entourer la zone 51 ne serait maintenu que pour induire en erreur les curieux.





Dans le début des années 2000, un des plus habile hacker du monde, Gary McKinnon soutenant ces théories, a infiltré une centaine d'ordinateurs de la NASA et de plusieurs services militaires dans le but de voler des preuves. Il affirme avoir mis la main sur des documents relatifs à la détention d'une source d'énergie infinie, découverte grâce à des vaisseaux spatiaux extraterrestres[15].




Fin du monde en 2012

La fin du monde en 2012 est une prédiction populaire dans les courants New Age et chez les mayanistes, ceux-ci la situant généralement plus précisément le 21 décembre. Cette date correspond à la fin d’un cycle du calendrier maya et marquerait, selon les partisans de la théorie, soit la fin du monde, soit, au contraire, un changement dans la conscience mondiale et le début d’un nouvel âge. José Argüelles a introduit le premier cette idée dans son livre Le Facteur maya (1987), qui reçut une grande promotion à la convergence harmonique de 1987.

Calendrier maya


Les partisans de la théorie affirment que le compte long maya se termine le vendredi 21 décembre 2012.

Cependant, cette date ne correspond qu'à la fin d'un cycle commencé, selon la corrélation GMT (du nom de ses auteurs, Goodman, Martínez Hernández et Thompson), à 0.0.0.0.0 le 11 août 3114 av JC, à la fin duquel le temps n'est pas censé s'arrêter[1]. En effet, aucune source maya n'annonce une quelconque destruction, ni de l'univers ni de l'humanité, à la fin de ce cycle[2] ; la seule inscription qui fait peut-être référence à cette date, extraite du monument 6 de Tortuguero, n'est pas entièrement lisible et son interprétation n'est pas claire[3]. De plus, le début de ce cycle ne correspond pas non plus à la date de la création du monde pour les Mayas, puisque certains textes mythologiques font référence à des dates antérieures[1].

Théories

D'une manière générale, les prophéties faisant état de « fin du monde » en 2012 sont rejetées comme de la pseudoscience par les scientifiques ayant discuté la question (Zecharia Sitchin ne pouvant lui-même être considéré comme un scientifique).

Inversion du champ magnétique de la Terre Une inversion du champ magnétique de la Terre est parmi les théories les plus répandues pour la forme que prendra ce « cataclysme ».

Elle n'est cependant pas crédible d'un point de vue scientifique, car les modifications du champ magnétique sont lentes et largement observables à l'avance. En effet, si le champ magnétique a tendance à diminuer, depuis les derniers siècles et millénaires, si une future inversion était à prévoir, ce serait plutôt vers l'an 4000[4], la dernière aurait eu lieu il y a près de 780 000 ans. Par ailleurs, les précédentes inversions de champs magnétique n'ont apparemment jamais été corrélées à une quelconque catastrophe dans l'histoire de la Terre.
Alignements de planètes




D'autres prétendent que l'on assistera à un alignement de planètes, censé provoquer des conséquences catastrophiques pour la Terre. Dans la plupart des cas, les théories « planétaires » ou spatiales, énoncées la plupart à l'origine par Zecharia Sitchin, mentionnent la planète hypothétique Nibiru, ou Marduk. David Morrison, scientifique de la NAI (institut d'astrobiologie de la NASA), a répondu à ces inquiétudes sur le site de la NAI, en démontant un par un les arguments énoncés par ceux qui soutiennent l'existence de cette planète, pour démontrer que Nibiru est clairement un mythe ; il qualifie les publications de Zecharia Sitchin de pure fiction, l'évocation d'une planète proche mais invisible étant « complètement ridicule », et il indique qu'il n'y aura aucun alignement particulier de planètes en 2012[5], comme le montrent les calculs d'éphémérides de la NASA[6],[7]. Il encourage ceux qui accuseraient la NASA de cacher l'existence de Nibiru à la vérifier eux-mêmes, puisque les mêmes qui prétendent qu'elle existe affirment qu'elle serait visible à l'œil nu[8].

De plus, aucun alignement planétaire d'aucune sorte, aussi remarquable soit-il, ne pourrait provoquer des effets spectaculaires, ou même décelables sur Terre, les effets de marée des planètes étant insignifiants sur Terre.

Les prédictions parlent également d'un alignement Terre-Soleil avec le centre de notre galaxie, mais ce phénomène n'est pas exclusif à 2012 — cet alignement a lieu tous les ans[9] — et un alignement plus précis a déjà eu lieu en 1998[10].

Dans la culture populaire


Le scénario du film de Roland Emmerich 2012 est basé sur cette prédiction de la fin du monde. Le lancement de ce film a été accompagné d'un marketing viral basé sur l'édition du site internet d'un institut scientifique fictif (« The Institute for Human Continuity ») appuyant ce mythe ; ce type de publicité, souligne Morrison, renforce la diffusion des théories à propos de Nibiru et de la fin du monde en 2012, malgré le travail des « debunkers » qui démontrent leur caractère pseudo-scientifique[11].


Un épisode de la série télévisée de science-fiction X-Files (The Truth) s'est inspiré de ces idées : on y voit le mystérieux « homme à la cigarette » annoncer à l'agent Mulder que des extraterrestres coloniseront la Terre le 21 décembre 2012.
Dans le jeu vidéo Assassin's Creed, parmi les messages qui apparaissent sur les murs du laboratoire d'Abstergo et évoquent différents mythes de fin du monde, le 21 décembre 2012 est présenté comme la date prévue par Abstergo pour lancer un satellite destiné à mettre un terme définitif à la guerre.

un peut aussi citer le volume 4 des aventures du Surfer d'Argent, qui ne donne pas de date, mais traite de la possible destruction de la Terre par le retour de Nibiru (surtout nommée Marduk dans cette série[12]). À la fin, après avoir été détruite, la Terre est restaurée telle qu'elle était avant l'intervention de Nibiru[13].
Dans le jeu vidéo Tomb Raider Underworld, Lara Croft se concentre sur les Mayas et sur leur prévision de la fin du monde.

Lire les lignes de la main avec la chiromancie





La chiromancie est l'art de percevoir les choses au travers des lignes de la main. Les mains comme les empreintes digitales ou les yeux sont uniques. Aucune main ne s'apparente à celle d'autrui.
L'art de la chiromancie utilise les similudes et les différences des mains pour pour établir des prédictions. Les lignes de la main particulièrement sont désignées comme les clefs de notre déstinée. Elles représentent les principaux points de l'existence : le coeur, la tête, la chance et la vie.
La main gauche indique notre potentiel et la main droite indique l'utilisation de ce potentiel. En règle générale, les voyantes utilisent principalement la main gauche des personnes qu'elles examinent.


L'interprétation des lignes de la main
La chiromancie prend en considération de nombreux aspects de la main pour interpréter correctement les signes. Les lignes de la main ne permettent pas une interpretation complète. C'est pourquoi il faut y ajouter la texture de la peau, sa couleur, la longueur et la largeur de la paume, la grandeur des doigts, etc.
La profondeur et la longueur d'un signe affirme son caractère. Par exemple une ligne profonde et longue est positive. En revanche, les coupures et la disparition d'une ligne en certains points de la main indique un vide négatif.





Les doigts :
En chiromancie chaque doigt de la main indique le potentiel de l'individu :
Le pouce correspond à la force de caractère
L'index correspond à l'ambition et au leadership
Le majeur correspond à la vertu
L'annulaire correspond à l'imagination
L'auriculaire correspond à la sociabilité
La taille du doigt détermine la prédominance du caractère qui lui est attribué. Plus un doigt est long, plus son potentiel est fort.







Les monts :
En chiromancie chaque mont est significatif du tempérament de l'individu :
Le mont de Vénus dénote la sensualité
Le mont de Jupiter dénote le sens des affaires
Le mont de Saturne dénote le sens des responsabilités
Le mont d'Appolon dénote le sens artistique
Le mont de Mercure dénote le sens de la communication
Le mont lunaire dénote le sens du romantisme
L'épaisseur du mont détermine l'affirmation d'un sens. Plus un mont est voyant plus le sens qui lui correspond est développé chez l'individu.








Les lignes :
En chiromancie chaque ligne de la main est significative de la personnalité de l'individu :
La ligne de vie indique l'intensité et le rythme de vie de la personne
La ligne du coeur dénote la confiance que la personne porte en elle
La ligne de tête indique l'intelligence et l'adaptabilité de l'individu
La ligne de chance révèle les succès personnels
Lorsqu'une ligne de la main est fortement marquée cela est positif pour l'individu. Les croix et les étoiles situées sur les lignes indiquent des périodes de trouble. A l'opposé, les carrés sont à interpréter de manière positive.